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Photo du rédacteurVirginie Rossi

La naissance de Sophro & NATURE

Dernière mise à jour : 18 févr. 2022

Depuis l’enfance, je passe mon temps dans la nature. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé me promener, seule ou avec mon chien, explorer des chemins, regarder l’organisation d’une fourmilière, observer les fleurs ou les arbres etc. Ma vie d’adulte m’avait un peu éloigné du contact de la nature.

Un déménagement, une longue maladie m’ont permis de faire une pause et retrouver son chemin. Deux ans de mise entre parenthèse pour me soigner, pour me reconstruire et pour renaître grâce à la Nature. Mon corps était sans vie, pas un seul mouvement dans mes cellules, aucun battement quelconque. La vie m’a donné du temps… le temps d’écouter les oiseaux, le temps de regarder les abeilles et les bourdons butiner les fleurs de ma glycine pendant des heures… je me suis surprise à rester là en totale symbiose avec tous ces insectes, simplement dans le moment présent. Savez vous que les abeilles, les bourdons et les bourdons noirs ne viennent pas butiner à la même heure ? Et oui, tout ce petit monde s’organise pour ne pas butiner les fleurs de glycine au même moment, il y a des plages horaires différentes et aucune velléité, s’il y a des rencontres. La nature nous apprend de belles choses, n’est ce pas ?…


La nature dans son ensemble m’a permis de mettre mon mental en pause, m’a réappris la contemplation, a remis de la joie et du plaisir dans ma vie. Quel bonheur de planter une graine, de la voir sortir de terre, la regarder tous les matins se développer peu à peu. D’abord, les deux cotylédons qui grossissent, puis une feuille, puis deux jusqu’à son complet épanouissement, moment où il faut planter ce semis dont on a pris soin comme un enfant pendant 5 à 6 semaines. Pour une remise en vie, la nature est le meilleur médicament !


Peu à peu, j’ai repris mes déambulations dans la nature, ainsi que la sophrologie et j’ai pu sentir à nouveau la vie dans mon corps, sentir son mouvement dans tous mes organes, dans toutes mes cellules. Sentir à nouveau la subtilité de certaines odeurs de la nature, des fleurs, de la terre, puis le plaisir de sentir l’odeur de certains plats que j’affectionne, mais aussi, le plaisir au niveau de mes papilles gustatives. La VIE était de nouveau là, elle vibrait en moi avec tout l’allant qu’elle entraîne.


Prise de conscience… je ne peux pas vivre sans la nature autour de moi ! Au plus profond de moi, je ressentais que ma pratique sophrologique avait un lien avec la nature, mais je n’arrivais pas à mettre des mots sur mon ressenti. C’est le moment où le dieu Kaïros a croisé ma route en me faisant lire une phrase qui a fait sens au plus profond de moi. « Nous protégerons d’autant mieux la planète que nous aurons pris soin de notre âme »[1]. Respectueuse de la terre et de notre environnement, je m’active comme le colibri du Pierre Rabhi, je fais ma part, mais je ne suis pas vraiment une écologiste. Dans cette phrase, j’ai vu le moyen d’aller plus loin. La nature m’avait aidée à sortir de cette maladie et j’avais les moyens de la remercier à ma façon...



La nature m’a réappris à cultiver mon bonheur, il se cultive comme une plante, je peux transmettre ce qu'elle m'a donné..... et c’est ainsi le projet Sophro & NATURE est sorti de sa caverne[2].





Vous allez me dire que tout le monde ne ressent pas de prime abord la nécessité de développer sa conscience écologique, surtout en remuant un peu les épaules[4]… Je suis bien d’accord avec vous. Quoiqu’il en soit, de nombreuses études scientifiques ont permis d’étudier les effets réels de la nature sur notre niveau de bonheur et de bien être. Une randonnée ou une simple promenade avec notre chien permet de diminuer le niveau de notre stress, nos ruminations s’évaporent, ainsi que notre fatigue mentale et physique. L'écologie intérieure est une branche de l’écologie. Développement personnel et développement durable sont liés, ils ont la même origine et la même finalité : Equilibrer les liens intérieurs et extérieurs en les préservant. Le terme écologie vient du grec et signifie « science de l’habitat ». Notre corps n’est-il pas notre habitat ? L’écologie intérieure personnelle passe par une meilleure connaissance de soi et le respect de sa propre nature intérieure. La sophrologie a le même objectif pour favoriser une meilleure interaction du soi avec le monde des autres et des choses.


S’épanouir, développer sa connaissance de soi pour pouvoir vivre sereinement en ayant plus conscience de ce qui nous avons au plus profond de nous, plus conscience de qui nous sommes et ce qui nous fait vibrer. « Lorsque j’ai conscience de quelque chose, je porte une attention particulière à ce que je vis, je fais preuve d’une certaine qualité de présence au monde et à moi-même »[3].


Développer son écologie intérieure grâce à des pratiques de sophrologie dans la nature et en lien avec l’environnement naturel, permet d’aborder la sophrologie d’une manière différente. Selon le besoin de la personne, le programme Sophro & NATURE peut être adaptée très facilement. L’écoute des oiseaux peut permettre une reconnexion au vivant plus rapide pour des personnes en dépression ou en burn out. Pour les sportifs, l’écoute du corps est facilitée par des marches à des allures différentes ou de dénivelés différents. Les exercices visant à une meilleure connaissance de sa respiration sont beaucoup plus ludiques à faire dans un environnement naturel qu’en cabinet. Développer sa sensorialité à l’aide des odeurs de la garrigue ou le goût des tomates du potager, c’est quand même autre chose.


Dans les pratiques de sophrologie Sophro & NATURE, je propose un programme de reconnexion à soi-même et une reconnexion à la sensorialité. Avec l’aide de la nature et dans le cadre exceptionnel des gorges de Colombières-sur-orb, je transmets ma recette pour cultiver son écologie intérieure et son propre bonheur.

Un calendrier avec les thèmes des ateliers sera mis en ligne prochainement




[1] « Pour une écologie spirituelle : La Terre, l’âme, la Société, une nouvelle trinité pour notre temps » - Satish Kumar [2] Le fondateur de la sophrologie, Alfredo Caycedo, s’appuyait sur cette métaphore de la caverne de Platon pour expliquer la sophrologie. [3] La sophrologie de Richard Esposito – Editions Que sais-je ? – 2018 – p 6 [4] En quoi le fait de remuer les épaules va m'aider à aller mieux dans ma vie ? : Et autres questions souvent posées par les débutants en sophrologie d’Anne Jamelot-Bonnaillie


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