Sophrologie : un cheminement personnel avec un guide de montagne à vos côtés.
- Virginie Rossi
- 17 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 juil.
et ma réponse à "J'ai besoin de combien de séances de sophrologie ?"
Un jour, j'ai lu un article d'une consoeur, Charlotte Weis, qui comparait l'accompagnement d'un sophrologue à l'accompagnement d'un guide de montagne en disant ceci " Le guide de montagne montre le chemin au randonneur. Il marche à ses côtés mais il ne le porte pas. C’est bien le randonneur qui, à la force de ses jambes, avec sa motivation, arrive au sommet de la montagne. Peut-être va-t-il mettre du temps pour y arriver, peut-être sera-t-il surpris d’être déjà là, mais c’est toujours LUI et uniquement LUI qui grimpe la montagne"

Adepte de randonnée, j'aime cette analogie : elle reflète parfaitement ce qu’est un accompagnement en sophrologie, en individuel.
Ce que j’aime dans ce métier, c’est justement ça : je ne sais rien à l’avance.
Je ne sais pas qui j’ai en face de moi, ni jusqu’où cette personne pourra — ou voudra — aller.
Je ne sais pas non plus ce qui est bon pour elle. Je ne connais ni ses ressources, ni ses blocages, ni sa façon d’avancer. Et c’est tout l’intérêt de mon travail : l’aider à découvrir tout ça par elle-même.
Le socle de l'accompagnement, c’est l’alliance sophronique, une relation de confiance et de collaboration qui s’installe entre le sophrologue et la personne qu’il accompagne. Un lien unique, fondé sur le respect, l’écoute, et surtout, la non-directivité. Je ne suis pas là pour dire quoi faire, ni pour imposer un résultat ; je suis là pour offrir un espace sécurisé, dans lequel la personne peut explorer ses ressentis, ses ressources, ses limites, et avancer à son propre rythme.
C’est ce lien de confiance, cet accord souvent silencieux, qui permet à la personne de s’engager pleinement dans sa démarche. On avance ensemble, pas à pas, chacun avec son rôle.

📍Comment sait-on que l'accompagnement est terminé ?
Qui décide que l’accompagnement en sophrologie touche à sa fin ? Est-ce moi, le sophrologue ? Ou la personne que j’accompagne ?
La réponse est simple : c’est la personne. C’est elle qui sent, un jour, que quelque chose a bougé, que ce qu’elle était venue chercher (un apaisement, une stabilité, une confiance, une liberté…) est là, ou en tout cas, suffisamment présent pour continuer seule.
Mon rôle, à moi, c’est d’observer, d’écouter, d’accueillir les signes de cette évolution. Parfois, je peux les nommer, les mettre en lumière. Je peux proposer de faire un point, de prendre du recul ou de faire une pause, si je juge que la personne est prête et qu'elle n'en a pas encore pris conscience. Mais jamais je ne décide à la place de la personne.
Le travail est terminé quand la personne se sent prête, quand elle sent qu’elle a les ressources pour continuer son chemin sans accompagnement. Pour cela, j’invite régulièrement la personne à prendre un temps pour revenir à son intention de départ, ce pourquoi elle est venue me consulter, ce qu’elle cherchait. Ce moment d’échange permet souvent à la personne de prendre conscience du chemin accompli, et de voir que ses objectifs sont atteints — ou bien en bonne voie.

Commentaires