La dermatologie est un domaine psychosomatique par excellence. De nombreuses maladies dermatologiques évoluent en fonction du stress de l'individu car la peau est un miroir, le phénomène qui s'exprime...
La peau et le système nerveux sont issus du même feuillet embryologique et il y a de nombreuses relations et interactions entre ces deux éléments. Sans savoir ceci, nous connaissons tous des expressions qui reflètent ce lien étroit : Avoir les nerfs à fleur de peau, être une peau de vache, avoir la peau dure, avoir quelqu’un dans la peau, faire peau neuve… ».
Avec ses terminaisons nerveuses, notre peau est un récepteur d'informations pour le système nerveux, c'est un espace d'échanges entre notre monde intérieur et le monde extérieur.
Notre peau est le miroir de nos émotions : pâleur, rougissement, sueur etc....
Notre peau est une barrière, elle a une fonction de protection.
Notre peau, c'est aussi ce que nous montrons aux autres.
Le port du masque au-delà de 6 heures par jour n'arrangent pas les choses car il y a des frictions, une agression de la peau et de plus, il créé un milieu humide. Il peut induire des dermites irritatives ou aggraver des affections déjà présentes, comme l'acné.
La peau démange, tiraille, gratouille, fait mal, elle devient épaisse, rouge, pleine de boutons disgracieux... et c'est l'estime de soi qui se trouve en berne. Le regard des autres devient très difficile à vivre.
Un travail sophrologique sur la gestion du stress et des émotions est tout à fait complémentaire aux thérapies dermatologiques contre l'acné, le psoriasis ou l'eczéma... Même si le stress n'est pas à l'origine d'une pathologie dermatologique, c'est un facteur déclencheur ou aggravant dans la majorité des cas. Il peut être conseillé de travailler avec des techniques sophrologiques de renforcement immunitaire car la notion de terrain est importante en dermatologie. Des pratiques de substitution sensorielle permettront d'agir sur les démangeaisons, les tiraillements et les douleurs cutanées.